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La population est majoritairement favorable à un renforcement des mesures structurelles de prévention du tabagisme, notamment concernant la publicité. La connaissance de la nocivité du tabagisme pourrait encore être améliorée. Ces informations sont tirées de l’enquête « Santé et Lifestyle » qui a été lancée en 2018 auprès de la population suisse.

En 2016, la population suisse comptait 31 % de personnes âgées de 55 ans ou plus. La moitié d’entre elles vit avec au moins une maladie chronique, le rapport passant à deux tiers chez les 75 ans et plus. Ces maladies, pour la plupart, ne peuvent être guéries. Le système de santé a pour priorité de les détecter précocement et d’arrêter leur progression. Par ailleurs, il est essentiel d’améliorer la gestion de la maladie et de maintenir une bonne qualité de vie.

L’étude « Hospitalisations pour intoxication alcoolique ou dépendance à l’alcool » s’intéresse au nombre de personnes prises en charge de manière stationnaire dans un hôpital suisse pour l’un de ces deux diagnostics en 2016. Ces hospitalisations concernent en moyenne 60 personnes par jour. Tous les groupes d’âges confondus, les personnes admises en raison d’une dépendance à l’alcool sont nettement plus nombreuses que celles qui l’ont été pour une intoxication alcoolique.

Le tabagisme pendant la grossesse accroît le risque de complications graves. Les enfants sont plus susceptibles de naître prématurément, d’être d’un poids inférieur aux autres à la naissance et de présenter des anomalies à la naissance. La prématurité et l’insuffisance pondérale à la naissance peuvent avoir des conséquences à vie, car ces enfants sont plus susceptibles de contracter des maladies chroniques à l’âge adulte.

Consommer de l’alcool pendant la grossesse accroît les risques d’enfant mort-né, de fausse couche, de naissance prématurée, d’insuffisance pondérale à la naissance et de retard de croissance. Les « troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale » (TSAF) correspondent aux dommages subis par l’enfant suite à une consommation excessive d’alcool. Ils se manifestent notamment par une microcéphalie, des anomalies faciales, des malformations cardiaques, des troubles moteurs et des handicaps mentaux.

Comment des facteurs sociodémographiques tels que le genre, l’âge, l’état civil, la formation, les antécédents migratoires, l’activité lucrative ou le degré d’urbanité influencent-ils la consommation problématique d’alcool, de tabac, de cannabis et l’utilisation excessive d’internet ?

Une personne sur six vivant en Suisse est âgée de plus de 65 ans. À cet âge, on doit souvent prendre différents médicaments. Il faut cependant tenir compte du fait qu’en prenant simultanément plusieurs médicaments en combinaison avec de l’alcool, on s’expose à des interactions en partie peu connues. L’analyse de la littérature spécialisée a permis d’établir un aperçu des formes problématiques de polymédication en lien avec l’alcool.

Les produits contenant du cannabis CBD sont en vente depuis 2016, dans un nombre croissant de points de vente.

Les échanges de nouvelles substances psychoactives (NPS) qui ont lieu depuis une bonne dizaine d’années ont soulevé la question du rôle d’Internet dans le commerce de la drogue. Si l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) a identifié plus de 200 sites proposant des NSP en 2011, ce nombre avait déjà augmenté à 651 deux ans plus tard.

Depuis 2011, l’usage de médicaments psychoactifs, tels qu’antidouleurs puissants, somnifères et tranquillisants, ne cesse d’augmenter en Suisse. Le rapport « Prise de médicaments psychoactifs en Suisse en 2016 » présente une synthèse des résultats fournis par l’enquête la plus récente du monitorage suisse des addictions en la matière et décrit la tendance observée dans ce domaine au cours des cinq dernières années.