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Les bases pour une vie saine sont déjà posées durant la grossesse et la petite enfance. Les premières années de vie sont déterminantes pour prévenir le développement de maladies. Par exemple, la négligence affective d'un des parents ont un impact particulièrement fort sur la santé future des jeunes enfants. Agir de façon incitative auprès de la petite enfance constitue donc un champ d'activité important de la promotion de la santé et de la prévention. Qu'en est-il actuellement ?

5 questions à Mme Claudia Meier Magistretti, experte en promotion de la santé chez les jeunes enfants, Haute école Lucerne (HSLU). Elle mène des recherches et enseigne au niveau international dans différents domaines de la prévention, notamment autour de la grossesse, la naissance et la petite enfance.

La Fondation AACTS (Addiction, Action Communautaire, Travail Social), à Vevey, est active dans l’accueil, l’orientation, l’accompagnement et la prévention des personnes touchées par des problèmes liés à l’addiction et la précarité notamment. Son directeur, Vincent Masciulli, nous relate comment elle a pu maintenir ses offres de réduction des risques à bas seuil durant la pandémie de Covid-19.

Les citoyens ukrainiens ont l'espérance de vie la plus faible par rapport à tous les autres pays européens. 7 % de la population adulte ukrainienne souffre de diabète, et les maladies non transmissibles sont la cause la plus fréquente de décès prématuré. Dans les camps de réfugiés, les formations sur le diabète pour le personnel de santé et l'accès aux médicaments contre le diabète font souvent défaut, comme le montrent des études menées dans d'autres régions en guerre.

Miapas est un projet de mise en réseau interdisciplinaire pour la promotion de la santé durant la petite enfance. Elle met en réseau des professionnel-le-s du secteur de la santé et du social. Des recommandations nationales visant à favoriser une activité physique adéquate, une alimentation équilibrée et une bonne santé psychique durant la petite enfance sont élaborées ensemble et diffusées. En collaboration avec 14 associations, Promotion Santé Suisse porte, pilote et finance le projet.

Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre, la pandémie de COVID-19 et les mesures prises pour la contenir n’ont eu qu’un impact modéré sur la consommation d’alcool dans la population générale. Une étude menée par Addiction Suisse sur mandat de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) met en lumière un léger recul de la quantité moyenne consommée tout en révélant des changements dans les groupes vulnérables.

Une bonne hygiène bucco-dentaire est importante. Le site Web bouchesaine.ch se penche sur les besoins spécifiques des nourrissons, des enfants, adolescents, adultes, femmes enceintes et personnes âgées. La Société suisse des médecins-dentistes SSO, Swiss Dental Hygienists et la recherche Elmex® (GABA International SA) ont lancé cette action pour promouvoir la santé bucco-dentaire de la population suisse.

Le CHUV a publié un rapport de synthèse sur le GHB. En 2021, suite à une interpellation parlementaire en 2020 déposée devant le Grand Conseil vaudois concernant le GHB, l'Unité de toxicologie et de chimie forensiques a recherché systématiquement le GHB à l'aide d'un test de dépistage. Les résultats sont les suivants: En Suisse romande, une consommation récréative de GHB existe, mais semble être marginale. Le GHB a également été détecté dans un cas de soumission chimique.

Puff Bars: elles sont nouvelles, très fortement dosées, permettent une consommation cachée et sont de ce fait de plus en plus appréciées des jeunes. AT Suisse a identifié, dans le domaine des cigarettes électroniques jetables, de nouveaux produits dont la teneur en nicotine contrevient aux dispositions légales et qui peuvent être commandés facilement sur internet, sans contrôle de l’âge. Une tendance inquiétante. AT Suisse tire donc la sonnette d’alarme auprès des autorités fédérales.

En Suisse, les personnes souffrant d'une dépendance à l'héroïne sont soignées par ce que l'on appelle un traitement par agonistes opioïdes (TAO). Les personnes concernées reçoivent des opiacés de manière contrôlée. Environ un tiers des quelques 18’000 personnes suivant un traitement opioïde de longue durée dépendent du médicament de substitution « Sèvre Long ». Pour remédier à cette pénurie et aux problèmes qui en découlent, l'OFSP a autorisé en novembre le « Kapanol ».