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L’implication des enfants et des jeunes dans des projets et des programmes visant à promouvoir leur santé est bénéfique à tous points de vue. D’une part, des solutions souhaitées et acceptées émanent du groupe cible. D’autre part, leur participation a des effets directs sur leurs chances et leurs ressources en matière de santé. Les processus de participation doivent être adaptés à leur âge et leurs connaissances.

Des prédispositions génétiques différentes et des normes spécifiques au genre conditionnent les femmes et les hommes à plusieurs niveaux: vulnérabilité aux maladies, manière de les vivre et comportement en matière de santé. Malgré des différences connues, la médecine, le diagnostic, les soins et la prévention tiennent encore trop peu compte du sexe et du genre. Ce recueil montre l’importance de cette question pour la prévention et le traitement des maladies non transmissibles.

En mettant sur pied la Journée mondiale sans tabac 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à mieux protéger les enfants et les jeunes contre l’influence de l’industrie du tabac. En Suisse aussi, des organisations de promotion de la santé et de prévention cherchent à informer sur ce phénomène. Cette collection présente les articles et les démarches en ce sens.

De plus en plus d’entreprises règlent la prévention et la gestion des problèmes liés à l’alcool dans le cadre de leur politique du personnel. Elles veulent assumer leurs responsabilités vis-à-vis de leurs équipes, se soucient de la sécurité ou mènent des réflexions économiques. Les programmes de prévention des addictions en entreprise permettent une intervention précoce efficace, ce qui est dans l’intérêt des employeurs et des employés.

Les projets participatifs ont l’avantage de prendre en compte les besoins réels du groupe cible, car ce dernier propose lui-même des solutions à ses problèmes. Les démarches participatives se concrétisent de manière très variée dans la promotion de la santé et la prévention. Regroupant des publications thématiques, des exemples de projets et des instruments de travail, la collection proposée sur prevention.ch offre un aperçu de cette diversité.

La Suisse dispose d'un système différencié, varié et professionnel pour venir en aide aux personnes concernées par les addictions. La prise en charge biopsychosociale de la population est en principe assurée. Plusieurs rapports récents mettent toutefois en évidence des lacunes, notamment un manque d'offres pour certains groupes cibles, en particulier pour les adolescents et les jeunes adultes. Ces lacunes doivent être comblées, afin de garantir une offre adaptée aux besoins et à la demande.

Il est plutôt difficile aujourd'hui de choisir des aliments sains dans l'offre complexe de produits transformés. Le Nutri-score aide les consommatrices et les consommateurs à comparer facilement ces produits et à faire leur choix en toute connaissance de cause. Le label volontaire intervient ainsi directement dans le quotidien des gens, car de nombreux aliments transformés sont consommés en Suisse. Le collection montre comment fonctionne le label et où trouver du matériel d'information aproprié.

Le crack est un mélange de sel de cocaïne et de bicarbonate de soude qui se fume dans des petites pipes. Facile à obtenir, il est bon marché, présente un fort potentiel addictif et ne cesse de proliférer. De nombreuses villes sont de plus en plus confrontées aux problèmes qui en découlent : les personnes ayant une consommation à risque ne parviennent plus à se reposer, manquent de lieux de séjour, et les scènes de drogue se multiplient.

Selon les spécialistes, un nombre croissant de jeunes consomment plusieurs substances psychoactives simultanément. Le mélange de médicaments avec d’autres substances comporte des risques élevés. Parmi les jeunes de 15 ans, 7 % ont déjà pris des médicaments avec de l’alcool. Cette pratique est dangereuse, car il est difficile de prévoir ses effets sur le corps et la conscience. Différentes études et projets visent à mieux comprendre ce phénomène. En voici un aperçu.

40 % des délits de violence enregistrés par la police concernent la violence domestique. Cependant, les spécialistes estiment qu’il y a beaucoup de cas non recensés. La consommation d’alcool joue souvent un rôle dans les cas de violence domestique. Les liens entre les deux phénomènes sont complexes : la consommation d’alcool augmente le recours à la violence lors de problèmes existants, mais l’utilisation de la violence entraîne aussi une consommation accrue d’alcool.