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La CFANT fournit au monde politique un cadre d’orientation pour réglementer les produits psychoactifs de manière ciblée et en fonction des risques.

Le bulletin aborde plusieurs psychotropes, dans différents contextes. La première partie se concentre sur les médicaments procognitifs, qui sont principalement utilisés pour traiter les symptômes cognitifs de la démence. La deuxième partie se concentre sur les antipsychotiques, les antidépresseurs et les benzodiazépines, qui sont souvent utilisés pour traiter les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SCPD).

L’année 2023 a été marquée par des débats publics autour de la visibilité de la consommation de drogue dans l’espace public. Addiction Suisse a participé à la discussion par son expertise. De plus, l'enquête nationale sur le bien-être des jeunes a suscité de nombreuses réactions. Lorsque la santé mentale des jeunes se détériore, le risque d’une consommation de substances psychoactives ou d’autres comportements problématiques augmente. Addiction Suisse se mobilise pour mieux protéger les jeunes.

Une étude a décrypté les mécanismes neuronaux et a découvert que les opiacés exerçaient deux effets différents via le même récepteur cellulaire dans deux régions différentes du cerveau. Le premier entraîne un effet euphorisant, le second un fort malaise lors du sevrage. Ces résultats remettent en question les modèles actuels de l'addiction et ouvrent une voie inédite pour améliorer les traitements de substitution et développer des antidouleurs.

Au cours des cinq dernières années, au moins 35 jeunes sont morts en Suisse en raison d'une consommation mixte de drogues avec des médicaments et de l'alcool. Les spécialistes craignent qu'il s'agisse d'un phénomène nouveau et croissant. On en sait encore peu sur les tenants et les aboutissants - c'est pourquoi la collecte de données et l'élaboration de connaissances de bases constituent actuellement la priorité de l'OFSP.

Dans une nouvelle analyse, l'OEDT (Observatoire européen des drogues et des toxicomanies - EMCDDA) fournit les derniers résultats sur les cas d'intoxication aiguë lié à la consommation de drogues arrivés dans les services d'urgence des hôpitaux. Les résultats montrent que la cocaïne est la drogue la plus fréquemment signalée dans ces urgences, que la plupart des cas concernent des hommes et que la polyconsommation est fréquente.

Le Centre canadien sur les dépendances et l'usages des substances propose dans son bulletin un état des lieux au sujet de l'usage de stimulants et de leurs méfaits au Canada et aux Etats-Unis. Ce document expose le rôle de nouveaux facteurs, dont la pandémie de COVID-19, les initiatives de consommation supervisée, les changements dans la production de méthamphétamine et la forte hausse de la consommation mixte dans ces deux pays, ainsi que les mesures à prendre pour y répondre.

Infodrog a réalisé une analyse de la situation et des besoins et élaboré des recommandations sur laconsommation mixte et l'abus de médicaments chez les jeunes. L'étude se base sur une analyse des études existantes, dix entretiens avec des expert·e·s de Suisse alémanique (prévention, consultation, thérapie, travail social hors murs, police, tribunal des mineur·e·s) et trois groupes de discussion organisés en Suisse alémanique, en Suisse romande et au Tessin.

Le rapport 2022 présente une évaluation des données issues de l'enquête 2021 auprès des consommateur·rice·s récréatifs de substances psychoactives ainsi que l'évaluation de l'outil en ligne d'alerte sur les substances. L'accent est mis pour la première fois sur les personnes qui ont eu recours à un drug checking ainsi que sur la consommation de médicaments et la polyconsommation chez les jeunes.

Cette étude exploratoire du GREA (Groupement Romand d’Etude des Addictions), mandatée par l’OFSP, montre les similitudes et les différences dans la « prise en soins » des personnes présentant un trouble de l’usage de substances dans les contextes de démences, de maladies psychiatriques et de soins palliatifs.