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Une étude publiée en 2014 par l'Université de Zurich a calculé pour la première fois les coûts directs de toutes les maladies non transmissibles (MNT) et les coûts directs et indirects de sept groupes de MNT sélectionnés pour la Suisse. Parmi les sept MNT sélectionnées, les coûts des maladies cardio-vasculaires et musculo-squelettiques représentaient la plus grande part, suivis des troubles psychiques, du cancer, des maladies respiratoires chroniques, de la démence et du diabète.

En Suisse, la prévalence du tabagisme est restée élevée pour les deux sexes au cours des 25 dernières années. Une nouvelle étude examine le fardeau du tabagisme en termes de mortalité spécifique à la maladie, d'années de vie en bonne santé perdues, de coûts médicaux et de pertes de productivité qui pourraient être évités grâce à une prévention et à des directives de contrôle du tabac fondées sur des données probantes et à une surveillance régulière de la consommation de tabac.

Le rapport montre que certains groupes sociaux en Suisse présentent un risque accru d'hospitalisation en raison de maladies chroniques. Les personnes concernées sont celles qui ont un niveau de formation bas, de faibles ressources sociales et qui ne sont pas intégrées sur le marché du travail. Les gradients sociaux les plus marqués sont observés pour le diabète, l'insuffisance cardiaque, la BPCO et l'asthme.

En Suisse, il existe des inégalités entre les sexes en matière de traitement des maladies cardiaques. Les jeunes femmes sont particulièrement touchées : Le taux de mortalité chez les femmes de moins de 50 ans est supérieur de 38 % à celui des hommes du même âge. L'étude conclut que des efforts doivent être poursuivis pour mieux comprendre les différences entre les sexes en matière de maladies cardiaques et pour garantir des soins de santé de qualité aux femmes et aux hommes.

Comment y réussir ? Une étude NFP 74 a analysé le potentiel d’amélioration de la coordination et de la continuité des soins en Suisse et s’est intéressée aux préférences de la population pour de nouveaux modèles d’organisation des soins.

L'inactivité physique est un facteur de risque modifiable important pour les maladies non transmissibles (MNT) et les maladies mentales. Une étude a estimé les coûts de santé publique engendrés par les maladies liées au manque d'activité physique. Elle montre en outre que les coûts sanitaires et économiques sont évitables et qu'il vaut tout à fait la peine de prendre de nouvelles mesures politiques pour promouvoir l'activité physique.

Les maladies microvasculaires sont de plus en plus fréquentes chez les diabétiques du monde entier. Les stratégies de prévention devraient se concentrer sur un contrôle strict des facteurs de risque cardiovasculaire modifiables, en mettant l'accent sur le contrôle individuel de la glycémie. Une sensibilisation et une éducation accrues, un dépistage pragmatique et peu coûteux ainsi que des soins spécialisés abordables sont également des mesures importantes.

L'insuline est essentielle pour le traitement du diabète. Un rapport de l'OMS met en évidence l'état alarmant de l'accès à l'insuline et aux soins du diabète dans le monde et constate notamment que les prix élevés, la faible disponibilité de l'insuline humaine, les quelques fabricants qui dominent le marché de l'insuline et la faiblesse des systèmes de santé rendent l'accès à l'insuline difficile. Il propose en outre des mesures concrètes pour améliorer la situation.

Une étude menée au Royaume-Uni montre qu'une courte durée de sommeil est associée au début des maladies chroniques et de la multimorbidité, mais pas à la mortalité ultérieure chez les personnes souffrant de maladies chroniques. Le risque accru de multimorbidité associé à une longue durée de sommeil à un âge avancé et chez les personnes souffrant déjà de maladies pourrait refléter le besoin de dormir plus longtemps chez les personnes souffrant de maladies chroniques sous-jacentes.

Le SOPK est l'une des maladies endocriniennes les plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer et entraîne un risque accru de diabète de type 2, de cancer de l'utérus, de maladies cardiovasculaires ainsi que de problèmes psychologiques. Compte tenu de la prévalence élevée et du sous-diagnostic du SOPK, il est aujourd'hui plus important que jamais de repenser la manière dont les patientes sont traitées et dont on répond à leurs besoins.