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Selon une nouvelle étude menée par la Haute école spécialisée bernoise (BFH) et l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), les bénéficiaires de l’aide sociale sont en moins bonne santé et adoptent des comportements plus à risques que les autres personnes.

Renanto Poespodihardjo est psychologue en chef au centre de traitement stationnaire et ambulatoire des addictions des cliniques psychiatriques universitaires de Bâle. Dans l’entretien avec spectra, il explique ce qu’est le trouble du jeu vidéo, pathologie figurant depuis 2019 dans la CIM-11. Il évoque aussi les mondes numériques parallèles dans lesquels se perdent certains enfants et adolescents, l’aide apportée par les personnes de référence et l’impact de la pandémie de COVID-19.

L'etude analyse la situation sociale des personnes suivant un traitement ambulatoire ou stationnaire pour une problématique d’addiction. Il en ressort que ces personnes ont très souvent un faible niveau de formation, qu' elles ont plus de risques de vivre en situation de logement instable et d’emploi précaire. Ça semble également avoir des conséquences sur la santé psychique : par rapport à la population générale, elles sont environ deux fois plus nombreuses à avoir une faible estime de soi.

Cette publication, éditée conjointement par l’OFSP et Infodrog et disponible dans les trois langues nationales, s’adresse aux professionnels de la médecine et de l’addiction qui prennent en charge des usagers de drogues. Les directives visent à établir des normes de prévention et de lutte contre l’hépatite C dans tous les contextes de prise en charge et de traitement des usagers de drogues. Ces directives contiennent en outre des fiches d’information spécifiques aux différents contextes.

La nouvelle fiche d'information est basée sur le rapport "State of Harm Reduction in Western Europe". Elle donne un aperçu de l'état de la réduction des risques dans le domaine de la drogue, avec un accent particulier sur la Suisse. Les difficultés d'accès pour certains groupes de personnes, les nouvelles tendances d'utilisation et le maintien des services malgré la pandémie sont les défis actuels des services de réduction des risques.

Le International Network on Health and Hepatitis in Substance Users (INHSU) est un réseau international qui vise l'amélioration de la santé des usagers de drogues, en mettant l'accent sur l'hépatite C, les maladies infectieuses et les dommages pouvant résulter de la consommation de drogues. Le réseau permet aux chercheurs, aux cliniciens, aux représentants et aux communautés de personnes consommant des substances de se réunir pour partager leurs connaissances et apprendre les uns des autres.

La plateforme hepch.ch, disponible dans les trois langues nationales, offre aux professionnel-le-s et aux personnes concernées des informations sur l'hépatite C. Diagnostiquée chaque année chez environ 500 usagers de drogues par voie intraveineuse, l’hépatite C peut désormais être guérie grâce à de nouveaux médicaments très efficaces. Afin de combler des lacunes dans la chaîne de traitement de ce virus, Infodrog organise des formations et met à disposition plusieurs matériels destinés.

Michel Sutter a eu des parents dépendants et a ensuite sombré lui-même dans les addictions aux substances. Aujourd'hui, il s’en est libéré - depuis plus de dix ans - et travaille en tant que pair, à la fois dans une clinique et au sein de l'organisation de pairs «Peerspektive», qu'il a initiée et cofondée. Dans un entretien accordé à spectra, il parle de sa vie, de son travail dans le cadre de «Peerspektive» et des raisons pour lesquelles il peut être délicat de vouloir aider en tant que pair.

Quiconque souhaite mener un essai pilote scientifique avec du cannabis récréatif doit soumettre un plan de prévention et de protection de la jeunesse et de la santé. Le « cadre de référence pour les essais pilotes cannabis », élaboré par Infodrog sur mandat de l’OFSP, illustre les mesures adaptées.

Depuis quatre ans, nous mettons en œuvre la Stratégie nationale Addictions. Quels sont les objectifs atteints durant l’année 2020 ? Comment se présente le bilan après quatre années de mise en œuvre ? Découvrez comment la Confédération, les cantons et leurs partenaires ont mis en œuvre la stratégie Addictions. Tous les détails figurent dans notre rapport annuel :