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Cette étude exploratoire du GREA (Groupement Romand d’Etude des Addictions), mandatée par l’OFSP, montre les similitudes et les différences dans la « prise en soins » des personnes présentant un trouble de l’usage de substances dans les contextes de démences, de maladies psychiatriques et de soins palliatifs.

En raison du vieillissement démographique et de la multiplication des pathologies liées à l’âge, une proportion toujours plus importante de la population suisse se voit prescrire plusieurs médicaments simultanément. Or, l’augmentation du nombre de médicaments s’accompagne d’un accroissement du risque d’interactions dangereuses (entre médicaments et avec l’alcool) et de conséquences négatives sur la cognition.

Alors que la prévalence de douleurs des personnes souffrant d’un trouble de l’usage de substances est plus élevée que dans le reste de la population, sa prise en charge – en particulier auprès des personnes qui sont dépendantes aux opioïdes ou de celles qui suivent un traitement par agonistes opioïdes – est souvent qualifiée d’insuffisante ou d’inadéquate dans les travaux de recherche récents sur le sujet. Cette fiche fait le point sur cette problématique.

Avec le vieillissement démographique et la mise en œuvre, dès les années 1980, de politiques de soins et de réduction des risques qui ont permis à une proportion plus importante de consommateurs de substances psychoactives d’atteindre un grand âge, un nombre toujours plus important de personnes âgées est, ou sera, confronté à des troubles de l’usage de substances. Cette fiche fait le point sur cette problématique.

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En raison du vieillissement démographique de la population suisse, la démence concerne chaque année un nombre plus important de personnes. Toutefois, la démence n’est pas une conséquence inévitable du vieillissement. Des études ont mis en évidences des facteurs de risques liés au mode de vie qui, par définition, sont modifiables. Parmi ceux-ci figurent l’alimentation mais également la consommation de substances comme le tabac ou l’alcool.

Sur mandat de l’OFSP, l’Observatoire suisse de la santé (Obsan) a publié un bulletin consacré aux psychotropes. Ces derniers sont les médicaments les plus fréquemment achetés en Suisse. En même temps, ils suscitent de vifs débats dans la société en général comme dans les milieux scientifiques. Le bulletin aborde les quantités achetées, les coûts, les consommateurs et les prescripteurs. Les résultats sont en outre discutés dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Un état des lieux réalisé par le Service du médecin cantonal de Fribourg montre que 11% des personnes de plus de 65 ans, au bénéfice d'une aide de soins à domicile ou résidant dans un établissement médico-social souffrent d'une addiction sévère. Les personnes consommant des drogues deviennent de plus en plus âgées et ont des besoins spécifiques. Face à ce constat, un plan d’action a été établi. Il vise notamment à améliorer le repérage précoce et renforcer la formation du personnel soignant.

En Suisse, les personnes souffrant d'une dépendance à l'héroïne sont soignées par ce que l'on appelle un traitement par agonistes opioïdes (TAO). Les personnes concernées reçoivent des opiacés de manière contrôlée. Environ un tiers des quelques 18’000 personnes suivant un traitement opioïde de longue durée dépendent du médicament de substitution « Sèvre Long ». Pour remédier à cette pénurie et aux problèmes qui en découlent, l'OFSP a autorisé en novembre le « Kapanol ».

Le Panorama Suisse des Addictions 2022 dresse une vue d’ensemble des évolutions les plus récentes dans le domaine des addictions ; il met l’accent sur le numérique, dont l’essor touche également les produits qui peuvent donner lieu à un usage problématique.