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Le rapport « Global state of harm reduction 2022 » offre un tour d’horizon mondial des actions menées pour réduire les risques liés à l’usage de drogues, y compris le VIH et les hépatites virales. Un chapitre est consacré aux services de réduction des risques actuels en Suisse. L’accès à du matériel de consommation stérile de drogues ainsi qu’à des salles de consommation constitue le principal défi. Par ailleurs, il reste des obstacles pour des services adaptés aux jeunes.

Avec l’augmentation des consommations de crack dans l’espace public à Genève dès 2021, puis la réémergence d’une scène ouverte à Lausanne, la problématique des addictions fait son retour dans l’espace public. Cette situation semble indiquer que la politique drogue actuelle, héritée de la crise des années 1980 et 90, ne suffit plus à répondre aux enjeux contemporains. Le GREA publie un plan de recommandations.

Thèmes et objets MNT/Addictions Session d'automne 2023

En Suisse, les jeunes consomment pour s’enivrer des médicaments mélangés à d’autres substances comme l’alcool. Le phénomène est connu depuis quelques années. À ceci près que les très jeunes consommateurs sont toujours plus nombreux. Sur mandat de l’OFSP, Infodrog a réalisé une analyse des besoins et de la situation et formulé des recommandations.

La CDVD compte une vingtaine de villes membres, représentées par leurs délégués aux problèmes d’addictions ainsi que par des policiers. Le thème principal du séminaire consacré à la réduction des risques dans la vie nocturne. Les échanges ont montré qu’Il convient de continuer à suivre l’évolution des différentes offres et des possibilités techniques, et, lorsque c’est possible, de mettre en place des offres de réduction des risques.

Pour la première fois en Suisse, une étude s’est penchée sur l’expérience des mères en situation d’addiction. Elle révèle une stigmatisation importante et un soutien insuffisant, ce qui a également un impact négatif sur les enfants. Il est essentiel de sensibiliser le personnel des institutions médico-sociales, de renforcer la collaboration entre les autorités de protection de l’enfant et de l’adulte (APEA) et les services du domaine des addictions.

En collaboration avec des partenaires de terrain, Infodrog propose un outil en ligne dans lequel elle publie chaque semaine des alertes aux substances et des informations actuelles sur des substances ou des diluants inattendus et dangereux. Les alertes peuvent être consultées en allemand, en français et en italien.

La politique suisse en matière de drogue repose sur le modèle des quatre piliers (prévention, thérapie, réduction des risques et régulation du marché). Ses mesures visent une utilisation responsable et contrôlée de toutes les substances psychoactives. Elles doivent contribuer à éviter une augmentation de la consommation, à prévenir les usages problématiques, à aider les personnes dépendantes à gérer leurs problèmes d’addiction et à réduire les retombées négatives sur la société.

Réduire les risques, prévenir, traiter, réguler: quatre piliers historiques d’une politique fédérale «drogue» devenue aujourd’hui Stratégie nationale Addictions. Le concept de réduction des risques en médecine des addictions présente toutefois une définition incertaine. Quelles sont ses forces et ses faiblesses?

L’instrument QuaTheDA (Qualité Thérapie Drogue Alcool) garantit la qualité dans le domaine des addictions. Ce référentiel permet aux institutions de poser des conditions-cadres favorables au traitement des personnes dépendantes. Il améliore les processus et les prestations pour les personnes dépendantes. Les directives de qualité communes facilitent le partage de connaissances et encouragent la collaboration entre les partenaires (p. ex., lors d’un transfert stationnaire-ambulatoire).