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Un jeune de 15 ans sur trois a consommé au moins un produit du tabac ou de la nicotine au cours des 30 jours précédant l'enquête. C'est la cigarette électronique qui enregistre les taux les plus élevés. Sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique, Addiction Suisse a conduit l'année dernière l'étude HBSC (Health Behaviour in School-aged-Children), représentative au niveau national, auprès des élèves de 11 à 15 ans.

Le nouveau rapport STOP offre un aperçu révélateur des six stratégies de prix utilisées par l’industrie du tabac pour saper les taxes sur le tabac qui sauvent des vies.

Le 22 mars, une cinquantaine de personnes ont participé à la rencontre intercantonale consacrée à la prévention du tabagisme. Le matin, elles ont discuté de l'ordonnance sur les produits du tabac et des bonnes pratiques en matière d'achats-tests au Tessin, Vaud et à Zurich. Dans le cadre d'ateliers, elles ont discuté de ce qui fonctionne en matière d'achats-tests. L'après-midi, le Fonds de prévention du tabagisme a animé un World Café et une table ronde sur les Puff bars chez les jeunes.

Un∙e jeune de 15 ans sur trois a consommé au moins un produit tabagique ou nicotinique au cours des 30 jours ayant précédé l’enquête. Les taux les plus élevés concernent la cigarette électronique. La hausse par rapport à 2018 est préoccu-pante.

Dans plusieurs pays du monde, de nombreuses femmes n'ont qu'un accès limité aux soins de santé, alors qu'elles sont souvent plus exposées aux facteurs de risque de MNT en raison des normes de genre et d'autres facteurs tels que la pauvreté, l'éducation ou même le marketing. Il est essentiel d'adopter une approche sexospécifique des MNT afin de réagir de manière appropriée, conformément à la couverture sanitaire universelle et au agenda pour le développement durable.

Dans le contexte de la forte incidence des addictions au sein de la population, d’importantes discussions sur l’avenir de la politique suisse en matière de dépendances étaient cette année encore à l’ordre du jour de la CFANT.

En Suisse, 5,8 % des enfants de moins de 15 ans vivent au sein d’une famille dans laquelle un ou deux des parents ont une consommation d’alcool à risque. 31,3 % grandissent dans un environnement dans lequel les parents consomment chaque jour des produits contenant de la nicotine (p. ex. produits du tabac, cigarettes électroniques). La part d’enfants dont les parents ont une consommation à risque de drogues illégales (p. ex. cannabis, cocaïne, héroïne) est faible (1,8 %).

En Suisse, de nombreux enfants vivent avec un parent qui a une consommation problématique d’alcool ou d’une autre substance. Bien souvent, ces parents présentent une addiction, et les enfants concernés souffrent en silence. Les conséquences sont graves, car un tiers de ces enfants et adolescents lutteront à leur tour contre une addiction à l’âge adulte, et un autre tiers développera plus tard une maladie psychique. Autant de raisons de s’intéresser de plus près à ce sujet :

La consommation d’alcool et de tabac est connue comme facteur de risque des maladies non transmissibles (MNT). Ces substances impactent la santé bucco-dentaire et peuvent favoriser les gingivites chroniques (parodontite). La parodontite influence la santé générale et représente un risque de développer des MNT. Sur mandat de l’OFSP, le Centre universitaire de médecine dentaire de Bâle (UZB) a rédigé une synthèse de la littérature à ce propos.

En 2022, 3,0% de la population suisse utilise des cigarettes électroniques au moins une fois par mois. Cette prévalence s’élève à 5,7% chez les jeunes entre 15 et 24 ans. Les produits du tabac à chauffer et le snus sont utilisés quant à eux respectivement par 2,8% et 2,0% de la population. Ces informations sont tirées de l’enquête « Santé et Lifestyle » qui a été réalisée par l’Office fédéral de la Santé publique en 2022 auprès de la population suisse.