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Les systèmes alimentaires ont le potentiel de promouvoir la santé humaine et de favoriser la durabilité environnementale, mais ils menacent actuellement ces deux aspects. L'approvisionnement d'une population mondiale croissante en aliments sains issus de systèmes alimentaires durables est un défi immédiat. La Commission EAT-Lancet réunit des experts afin d'élaborer des objectifs scientifiques mondiaux pour une alimentation saine et une production alimentaire durable.

Le changement climatique menace les progrès réalisés depuis des années en matière de santé publique et de développement durable. Face à la hausse inévitable des températures, il est essentiel d'accélérer l'adaptation des stratégies d'atténuation du changement climatique afin de protéger la santé des populations du monde entier.

L'OMS estime que chaque année, plus de 13 millions de décès dans le monde sont imputables à des causes environnementales évitables. La crise climatique, qui représente la plus grande menace pour la santé de l'humanité, en fait partie. La crise climatique est également une crise sanitaire. Compte tenu de ces liens, l'OMS souhaite, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé 2022, attirer l'attention du public mondial sur les mesures nécessaires pour maintenir les populations et la planète en bonne santé.

Les systèmes de santé ont souvent considéré la santé bucco-dentaire de manière isolée et sous-estimé son importance pour la santé en général. Une mauvaise santé bucco-dentaire est un facteur de risque pour les MNT telles que la démence et le diabète. Il convient donc d'optimiser les systèmes de santé en intégrant la promotion et l'accès pour tous aux services de santé bucco-dentaire - comme affirmé par la Fédération dentaire mondiale et la NCD Alliance dans leur "Briefing note for policymakers".

Depuis octobre 2018, le Canada a libéralisé le cannabis pour les personnes majeures. Une étude du Canadian Centre on Substance Use and Addiction montre maintenant les effets de la légalisation. L'étude révèle notamment que de nombreux consommateurs ont changé leur mode de consommation, passant de l’inhalation à l’ingestion orale, moins risquée. C'est un succès pour la politique canadienne en matière de drogues, car la réduction des risques était un objectif important de la légalisation.

95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. Certaines populations sont plus exposées. C'est ce que constate l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui appelle à faire de la promotion d'un mode de vie favorisant l'activité physique et la lutte contre la sédentarité une priorité des pouvoirs publics.

« Un meilleur traitement, des décisions politiques audacieuses, des actions concrètes et plus de respect. Nous pouvons tous travailler ensemble pour garantir à chacun une vie plus heureuse, plus saine et plus longue. » : tel sera le message de la Journée mondiale de l’obésité qui se tiendra le 4 mars 2022 et qui aura pour objectif de sensibiliser les gens à ce sujet. La campagne s’intitule « Tout le monde doit agir pour améliorer la compréhension, la prévention et le traitement de l’obésité. »

En 2018, la deutsche Adipositas Gesellschaft a publié des recommandations sur le traitement par les médias de l’obésité et des personnes en surpoids. Ce guide s’adresse principalement aux médias et a pour objectif de limiter les représentations stigmatisantes, dénigrantes et inappropriées de personnes en surpoids ou obèses.

Des études internationales montrent une augmentation du surpoids et de l'obésité pendant la pandémie, en particulier chez les enfants et les adolescents. Les raisons possibles sont la perte d'activité physique due au lockdown, le stress et la situation économique tendue. Alors que 39 pour cent des personnes ont pris du poids, 35 pour cent en ont perdu, mais on en parle moins. Il est important de comprendre si ces évolutions sont passagères ou si elles ont un effet durable.

Il existe de plus en plus de preuves de la manière dont l'alimentation et l'activité physique peuvent influencer les processus biologiques à la base de l'apparition et de la progression du cancer. Ces connaissances sont résumées et présentées dans le troisième rapport d'experts du World Cancer Research et de l'American Institute of Cancer Research - elles sont basées sur des revues systématiques de la littérature des meilleures connaissances scientifiques actuellement disponibles.