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Les étiquettes nutritionnelles visent à aider les consommateurs à évaluer la santé des aliments et à promouvoir des choix alimentaires plus sains. Dans le cadre d'une étude, une expérience en ligne a été menée avec des consommateurs suisses afin de comparer les effets de différents étiquetages sur l'évaluation de la santé des snacks. Le Nutri-Score a conduit à la plus grande précision dans l'identification du snack le plus sain parmi deux.

De nombreuses études portent sur l'efficacité du Nutri-Score, c'est-à-dire sur sa visibilité et sa compréhension par les consommateurs ainsi que sur sa capacité à les guider vers des choix alimentaires favorables à la santé. L’algorithme nutritionnel sous-jacent au Nutri-Score a par ailleurs été validé dans plusieurs enquêtes. Le ministère français de la Santé offre un aperçu exhaustif de ces recherches.

La restauration collective représente en France près de la moitié de la restauration hors domicile. Permettre aux consommateurs d’améliorer leurs choix alimentaires dans ce contexte est donc particulièrement important et le Nutri-Score semble être un outil adapté pour cela. Des études pilotes françaises ont permis de tester la faisabilité et l'impact du Nutri-Score dans la restauration collective et commerciale hors foyer.

L’introduction du Nutri-Score est coordonnée à l’échelle de plusieurs pays. Les autorités compétentes de Belgique, France, Allemagne, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne et Suisse ont mis en place un mécanisme de coordination interétatique pour faciliter l’utilisation de ce système volontaire d’étiquetage des denrées alimentaires sur la face avant des emballages. Un comité de pilotage et un comité scientifique assurent la collaboration.

La publicité influence le comportement de consommation des enfants et des jeunes. C'est pourquoi l'OSAV s'engage à réduire la publicité pour les aliments sucrés, gras, salés ou trop riches en énergie qui s'adresse aux enfants.

Thèmes et objets MNT/Addictions Session d'automne 2023

Depuis 1992, l’Office fédéral de la statistique (OFS) mène tous les cinq ans une enquête sur la santé de la population. Selon les derniers résultats, l’état sanitaire général n’a pratiquement pas changé par rapport aux années précédentes : en 2022, 85 % de la population de plus de 15 ans se sentait en bonne santé, et 83 % se disait heureuse.

En 2022, 85% des personnes de 15 ans et plus vivant en Suisse s'estimaient en bonne santé et 83% se déclaraient heureuses. Mais plus d'un tiers de la population du pays souffre d'un problème de santé de longue durée. La détresse psychologique a augmenté. La tranche d'âge des 15 à 24 ans est la plus touchée, en particulier les jeunes femmes. La part des fumeurs, elle, a baissé, passant de 27% en 2017 à 24% en 2022. Pour ce qui est de l'alcool, ce sont les modes de consommation qui ont changé.

Il existe des risques cardio-vasculaires sur lesquels on ne peut rien faire. Par exemple l'âge, le sexe et les prédispositions familiales. Mais on peut agir sur la plupart des facteurs de risque, les éliminer ou les améliorer, par un comportement délibéré en faveur de sa santé.

Un diagnostic d’Alzheimer représente un véritable défi, mais la prévention secondaire a une incidence positive sur l’évolution de la maladie. Le site alzguide.ch centralise les offres d’aides disponibles dans toute la Suisse et facilite l’accès aux prestations de soutien et aux activités de loisirs préventives. La plateforme est un service gratuit qui permet aux malades et à leurs proches de trouver rapidement et facilement les offres d’aide adaptées dans leur région.