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95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. Certaines populations sont plus exposées. C'est ce que constate l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), qui appelle à faire de la promotion d'un mode de vie favorisant l'activité physique et la lutte contre la sédentarité une priorité des pouvoirs publics.

Plus de mille hommes et femmes ont participé au printemps 2020 à une enquête représentative de la Ligue suisse contre le rhumatisme sur le thème du mal de dos. Les résultats dessinent une image de la manière dont Monsieur et Madame Suisse sont confrontés au mal de dos et se comportent face à lui.

Mandaté par l’OFSP, l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne a élaboré des recommandations et une proposition concrète pour l’introduction d’un programme thérapeutique destiné aux personnes obèses. Seule une approche intégrée et multiprofessionnelle permettra de réduire le nombre de cas en Suisse.

Il existe de plus en plus de preuves de la manière dont l'alimentation et l'activité physique peuvent influencer les processus biologiques à la base de l'apparition et de la progression du cancer. Ces connaissances sont résumées et présentées dans le troisième rapport d'experts du World Cancer Research et de l'American Institute of Cancer Research - elles sont basées sur des revues systématiques de la littérature des meilleures connaissances scientifiques actuellement disponibles.

Quelles sont les compétences fondamentales pour utiliser l’activité physique comme moyen thérapeutique ? Sur mandat de l’OFSP, le bureau d’études Interface a analysé et défini les différents profils de compétences nécessaires et identifié les figures professionnelles en Suisse disposant de ces compétences. Les niveaux de compétences proposés ainsi que les recommandations formulées visent à soutenir l’ancrage de l’activité physique comme moyen thérapeutique dans le système de santé suisse.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une boîte à outils pour les professionnels de l'éducation et de l'accueil de la petite enfance. Celle-ci aide les prestataires à fournir des aliments et des boissons sains. Les jeunes enfants de moins de 5 ans devraient faire suffisamment d'exercice physique, éviter les activités sédentaires et dormir suffisamment pendant qu'ils fréquentent les structures d'accueil et d'éducation.

Le Code Européen contre le Cancer comporte 12 recommandations efficaces et scientifiquement fondées qui permettent à chacun de réduire son risque personnel de cancer de manière simple et ciblée, en fonction de sa situation actuelle.

Pour promouvoir l’activité physique et une alimentation équilibrée chez les enfants thurgoviens, le programme « Thurgau bewegt » (« La Thurgovie bouge ») mise sur les réseaux sociaux. Via Facebook et Pinterest, il entend atteindre leurs parents en proposant des idées de sorties et de jeux ainsi que des recettes de cuisine. Michèle Geissbühler, sa responsable, nous en dit plus.

Le centre fédéral allemand pour l'éducation à la santé BZgA propose un outil de planification numérique pour les communes allemandes qui souhaitent créer et développer des installations destinées à promouvoir l'activité physique, notamment pour les personnes âgées. Une aide pratique au développement et des instructions sont fournies afin de permettre l'émergence de nouvelles idées et la mise en œuvre de projets efficaces déjà existants.

Thèmes et objets MNT/Addictions Session d'hiver 2021