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Le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les affections chroniques des voies respiratoires sont aujourd’hui les principales causes de décès en Suisse et occasionnent beaucoup de souffrances. Ces maladies non transmissibles (MNT) sont responsables des décès prématurés (avant l’âge de 70 ans) chez plus de 50 % des hommes et 60 % des femmes. Avec les troubles musculo-squelettiques, ces cinq MNT occasionnent environ 40 % de l’ensemble des dépenses de santé.

Reconnaissant le lien crucial entre les transports, la santé et l’environnement, des représentants de haut rang de ces mêmes secteurs en Europe ont établi le Programme Paneuropéen sur les Transports, la Santé et l’Environnement (PPETSE) en 2002. Le PPE-TSE est un cadre politique intergouvernemental et intersectoriel unique en son genre qui vise à promouvoir les stratégies de mobilité et de transport intégrant les préoccupations écologiques et de santé.

L’activité physique joue un rôle de premier plan pour la santé. La mise en place d’un environnement propice à l’activité physique comme la création de pistes cyclables, d’espaces verts et de places de jeux, devrait inciter chacun à davantage se dépenser physiquement, que ce soit chez soi, à l’école ou au travail, lors des déplacements et durant son temps libre.

Veuillez trouver ci-dessous la liste des rapports de recherche sur l'activité physique et le poids corporel, financés par l'Office fédéral de la santé publique.

Le maintien d’un poids corporel sain et la pratique d’une activité physique suffisante ont une grande influence sur la santé physique et psychique. Un mode de vie sain joue un rôle essentiel dans la prévention des maladies chroniques non transmissibles, première cause de mortalité dans le monde.

Se lever régulièrement a des effets positifs directs. Bouger permet de se muscler et aussi de renforcer les os, les articulations, les organes et même le système immunitaire. En outre, la mémoire, la capacité d’apprentissage et le sommeil s’améliorent.

En 2014, les jeunes Suisses de 6 à 16 ans pratiquaient quotidiennement une activité physique d’intensité moyenne ou élevée pendant 79,3 minutes en moyenne. Les valeurs mesurées l’ont été au moyen d'un dispositif électronique. L'activité physique dépend fortement de l’âge: on enregistre une activité d’intensité moyenne ou élevée pendant 122 minutes par jour chez les 6 à 7 ans, contre seulement un tiers de cette valeur, à savoir 45,5 minutes en moyenne, chez les 14 à 16 ans.

La part de la population ayant une activité physique suffisante au sens des recommandations officielles a passé de 62,2% en 2002 à 75,7% en 2017 (de 67,2% à 77,8% chez les hommes et de 57,7% à 73,6% chez les femmes). En 2017, on comptait une part significativement plus élevée d’hommes que de femmes exerçant une activité physique suffisante. Les personnes titulaires d'un diplôme de degré tertiaire bougent davantage que les personnes sans formation post-obligatoire.

En 2007, 21% de la population suisse indiquait que l’activité physique sous toutes ses formes était bénéfique pour la santé. 8% de la population était d’avis qu’une bonne santé nécessitait au moins 10 minutes d'activité physique par jour, 43% estimait qu’il en fallait au moins 30 minutes par jour. Deux heures hebdomadaires représentent un minimum pour 16% de la population, et 12% considèrent qu’il faut au moins cinq heures d'activité physique par semaines pour que l’état de santé en bénéficie.

De nombreux indicateurs sur les thèmes Alimentation, activité physique et obésité sont disponibles sur le site www.monam.ch. Ils décrivent la situation sous l’angle de la prévalence, de l’impact sur la santé, sur la société.