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Damian Müller (PLR) demande au Conseil fédéral d'inclure les troubles du sommeil dans la stratégie nationale de prévention des maladies non transmissibles (MNT). Ces troubles sont reconnus comme une maladie distincte et engendrent des coûts élevés pour la santé et l'économie. En Suisse, environ 500'000 actifs en souffrent, avec des pertes de productivité estimées à 10 milliards CHF par an. Müller demande des mesures ciblées de prévention, diagnostic et traitement au niveau fédéral et cantonal.

Une nouvelle recherche montre que les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) des parents peuvent influencer indirectement le sommeil de leurs enfants. Le stress psychique agit ici comme un médiateur. Les parents ayant subi des ACEs sont plus enclins à adopter des styles d'éducation liés au stress, ce qui affecte le sommeil de leurs enfants. La recherche souligne l'importance d'un soutien pour les parents concernés afin d'améliorer leur santé mentale et leurs pratiques parentales.

Informations, conseils et soutien. Une fiche d'information en 16 langues.

Une étude menée au Royaume-Uni montre qu'une courte durée de sommeil est associée au début des maladies chroniques et de la multimorbidité, mais pas à la mortalité ultérieure chez les personnes souffrant de maladies chroniques. Le risque accru de multimorbidité associé à une longue durée de sommeil à un âge avancé et chez les personnes souffrant déjà de maladies pourrait refléter le besoin de dormir plus longtemps chez les personnes souffrant de maladies chroniques sous-jacentes.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une boîte à outils pour les professionnels de l'éducation et de l'accueil de la petite enfance. Celle-ci aide les prestataires à fournir des aliments et des boissons sains. Les jeunes enfants de moins de 5 ans devraient faire suffisamment d'exercice physique, éviter les activités sédentaires et dormir suffisamment pendant qu'ils fréquentent les structures d'accueil et d'éducation.

Plus de 150 000 personnes souffrent en Suisse de brèves interruptions de la respiration pendant le sommeil appelées apnées du sommeil. Les fréquentes interruptions du sommeil profond ont pour conséquence une fatigue pendant la journée et une somnolence. Les personnes affectées courent un risque élevé de maladies cardiovasculaires.

Sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), l'Hôpital universitaire de Berne et l'Université de Zurich ont étudié l'évolution de la prescription d'analgésiques et de somnifères. L'étude montre que la prescription d'opioïdes forts est toujours en forte augmentation. Les opioïdes faibles sont prescrits un peu moins souvent. Les médicaments pour le sommeil tels que les benzodiazépines sont prescrits moins fréquemment et pour une durée plus courte. (Publication en allemand)

Une nouvelle étude met en évidence les changements observés en matière de prescription d’analgésiques et de somnifères sur la période allant de 2013 à 2018. Elle montre que la prescription d’opioïdes puissants continue d’augmenter fortement. Des somnifères tels que les benzodiazépines sont prescrits plus rarement et moins longtemps qu’en 2013. Les opioïdes faibles sont plus rarement prescrits.

Les somnifères et les tranquillisants sont des médicaments prisés pour lutter contre les troubles du sommeil et l’anxiété. Employés correctement, ils sont très efficaces. Cependant, leur prise prolongée peut conduire à une dépendance.