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Le 10 octobre marque la journée mondiale de la santé mentale (Mental Health Day). Le thème de la journée de cette année est le suivant : Faisons des soins de santé mentale pour tous une réalité

Vieillir en bonne santé ne veut pas forcément dire absence de maladies, de troubles ou d’infirmités. Même si les problèmes de santé se multiplient, il est possible de mener une vie active et autonome et de préserver une qualité de vie satisfaisante. La promotion de la santé et la prévention sont des instruments efficaces pour maintenir la santé et la qualité de vie durant la vieillesse. En voici divers aspects.

En vieillissant, nos capacités changent. Certaines se détériorent, d'autres restent stables et certaines s'améliorent même. Il est vrai que les compétences peuvent être développées et renforcées jusqu'à un âge avancé, ce qui a un impact positif sur la santé mentale. Dans la vidéo, Franziska Zehnder, domaine spécialisé Gérontopsychologie, évoque six compétences de vie : communication, régulation des émotions, autoréflexion, compétences sociales, gestion du stress et prise de décisions.

Les droits humains, la dignité, les besoins des personnes concernées et le rejet des mesures de contrainte doivent occuper une place centrale dans les soins psychiatriques. Les nouvelles directives de l’OMS, présentées lors de l’évènement de lancement du 10 juin 2021, s’engagent dans cette direction. Elles sont capables de changer la donne, car elles préconisent la réorganisation des soins psychiatriques.

Dans une société qui tend au tout-numérique, dans quelle mesure la consommation de jeux vidéo constitue-t-elle un risque de dépendance incontrôlable ? A l’occasion de la conférence des parties prenantes de la Stratégie nationale Addictions et la Rencontre du Réseau Santé Psychique Suisse 2021, le Dr. Philippe Stephan, pédopsychiatre, privat-docent et maître d’enseignement et de recherche à la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne, nous éclaire sur ce débat.

La professeure Meichun Mohler-Kuo présente son étude sur les conséquences du COVID-19 pour la santé psychique des enfants et des adolescents à l’occasion de la conférence des parties prenantes de la Stratégie nationale Addictions, le 16 septembre 2021. Nous lui avons posé quelques questions sur les résultats de l’étude.

Renanto Poespodihardjo est psychologue en chef au centre de traitement stationnaire et ambulatoire des addictions des cliniques psychiatriques universitaires de Bâle. Dans l’entretien avec spectra, il explique ce qu’est le trouble du jeu vidéo, pathologie figurant depuis 2019 dans la CIM-11. Il évoque aussi les mondes numériques parallèles dans lesquels se perdent certains enfants et adolescents, l’aide apportée par les personnes de référence et l’impact de la pandémie de COVID-19.

L'etude analyse la situation sociale des personnes suivant un traitement ambulatoire ou stationnaire pour une problématique d’addiction. Il en ressort que ces personnes ont très souvent un faible niveau de formation, qu' elles ont plus de risques de vivre en situation de logement instable et d’emploi précaire. Ça semble également avoir des conséquences sur la santé psychique : par rapport à la population générale, elles sont environ deux fois plus nombreuses à avoir une faible estime de soi.

Florian Labhart est l'un des auteurs de la nouvelle étude intitulée « Social situation of people affected by addiction ». Dans cet entretien, il aborde les objectifs et les conditions-cadres de l'étude, ainsi que de ses résultats. Il qualifie d'alarmante l'évolution de la situation sociale des personnes touchées par les addictions entre 2007 et 2017.

L’OFSP a mandaté le bureau d’étude et de conseil INFRAS pour analyser la situation actuelle sur l’état de la mise en œuvre du plan d’action national pour la prévention du suicide. Le rapport révèle que des progrès ont été réalisés, notamment en prévention primaire. Il montre également qu’il reste grandement nécessaire d’agir – notamment en ce qui concerne l’accès aux moyens et aux méthodes de suicide, le suivi des personnes ayant perdu un proche ainsi que dans la recherche et les données.