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Des offres pour les personnes âgées aux efforts d’intégration pour les réfugiés en passant par le sport populaire, le bénévolat apporte partout une contribution importante à la santé et au bon fonctionnement de notre société. Sans l’engagement des bénévoles, les maladies non transmissibles, les addictions et les maladies psychiques pèseraient encore bien plus lourd sur le système de santé et la société. Et les personnes concernées et leurs proches seraient encore plus sollicitées.

L’offre « Et pis toi ? » transmet des connaissances sur la santé mentale et les maladies psychiques. Une boîte à outils méthodologiques ainsi que d’autres outils donnent des impulsions aux professionnel·le·s de l’animation socioculturelle enfance et jeunesse et offrent un soutien pour le quotidien sur le terrain. En outre, l’AFAJ met à disposition de ses membres collectifs le contenu d’une formation continue de deux jours visant à promouvoir la santé psychique.

Le bénévolat a non seulement un effet positif sur les autres, mais aussi sur le bien-être personnel. Diverses études démontrent que les bénévoles sont moins stressés et plus satisfaits de leur vie. L’engagement peut contribuer à renforcer la confiance en soi et à donner un nouveau sens à la vie. L’article suivant explique les bienfaits du bénévolat sur la santé mentale et donne des conseils pour se lancer dans un engagement bénévole.

Le bénévolat renforce le sentiment d’être utile, favorise les contacts sociaux et a des effets positifs sur la santé, selon des études. Il réduit le stress et peut prévenir l’hypertension, notamment chez les personnes de plus de 50 ans. Déjà 100 heures par an suffisent pour en ressentir les bienfaits sur le corps et l’esprit. L’essentiel est de s’engager par plaisir et non pour des gains personnels. Ainsi, les bénévoles et la société en profitent mutuellement.

Les jeunes restent fortement touchés par les problèmes de santé psychique, et la situation des filles et des jeunes femmes est particulièrement frappante. De plus en plus de personnes se font soigner pour des problèmes de santé psychique. L'Obsan vient de publiquer les nouveaux chiffres clés pour l'année 2022.

Une étude a montré que différentes formes de bénévolat influencent la santé. L’engagement pour les autres renforce davantage la satisfaction sociale, le bien-être et le sens de la vie que l’engagement orienté vers soi-même. La pratique simultanée de plusieurs types de bénévolat apporte également des avantages supplémentaires. Le bénévolat est particulièrement important pour les groupes défavorisés, car il favorise les réseaux sociaux et le soutien.

En 2022, 31% des personnes de 15 ans ou plus vivant en Suisse étaient en surpoids et 12% étaient obèses. La proportion de personnes présentant ces affections variait toutefois selon le groupe de po-pulation. Les hommes étaient par exemple davantage touchés que les femmes. Les personnes obèses ou en surpoids souffraient plus fréquemment de maladies chroniques que les personnes de poids normal. L'obésité allait en outre plus souvent de pair avec des symptômes sévères de dépression.

La santé mentale des jeunes fait l'objet d'une attention croissante. Les données scientifiques montrent que les enfants et les adolescents se sentent très affectés sur le plan psychique. Il existe certes des possibilités de thérapie et de soutien efficaces, mais les délais d'attente pour ces offres sont longs et ne sont pas accessibles à tous de la même manière. Il est urgent d'agir : les mesures préventives et les offres thérapeutiques doivent être développées.

Bien que de nombreux jeunes relèvent avec succès les multiples défis de notre époque, une part croissante d'enfants et d'adolescent∙e∙s se sentent en souffrance psychique - les chiffres à ce sujet sont impressionnants. Dans le dernier numéro du SuchtMagazin (en allemand), différents articles traitent notamment de la santé psychique des jeunes et de l'impact des médias sociaux sur cette phase de développement. En outre, un article de synthèse montre ce qui est efficace en matière de prévention.

De nouvelles recherches montrent que les troubles du sommeil à l’âge moyen (30 à 40 ans) sont associés à un processus de vieillissement accéléré du cerveau. Les chercheurs ont observé 589 personnes pendant 15 ans, en examinant leur qualité de sommeil et leur santé cérébrale. Les personnes ayant une mauvaise qualité de sommeil avaient, en moyenne, un cerveau biologiquement plus âgé. Ces résultats soulignent l’importance d’une bonne qualité de sommeil pour la santé mentale à long terme.