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Chaque jour, deux à trois personnes meurent par suicide en Suisse, tandis que 33 000 personnes tentent de s’ôter la vie chaque année. Ces actes ont des conséquences considérables pour les proches. Le suicide et les tentatives de suicide constituent un problème de santé publique souvent sous-estimé. La Journée mondiale de la prévention du suicide vise à sensibiliser le public à cette problématique encore largement taboue et aux possibilités de prévention.

L'Obsan Bulletin 08/2024 présente le nombre de personnes concernées en Suisse par des expériences ou des comportements suicidaires, y compris les pensées suicidaires, les tentatives de suicide et les suicides. Il examine quels groupes de population sont particulièrement concernés et comment les pensées suicidaires, les tentatives de suicide et les suicides ont évolué au fil des ans. Il analyse en outre si les personnes ayant fait une tentative de suicide en parlent autour d’elles.

Le suicide et la tentative de suicide, en particulier chez les enfants et les adolescents, sont un sujet tabou dans notre société. Dans notre travail avec les jeunes, nous sommes cependant sans cesse confrontés à la question. Nous sommes nombreux à ne pas être à l’aise pour en parler. Les peurs individuelles empêchent d’être à l’écoute des signaux d’alerte ou nous incitent à les minimiser.

Lorsque les jeunes ne savent plus quoi faire et que tout semble brisé, des pensées suicidaires peuvent parfois surgir. Qu'est-ce qui aide les jeunes dans cette situation et où trouver de l'aide ?

Quand un enfant ou un jeune se met à parler du suicide, forcément ça fait peur et ça pose beaucoup de questions. Il est alors important que les parents restent calme. Que peuvent faire les parents quand son enfant a des pensées suicidaires?

ASSIP flex est une thérapie brève destinée aux personnes ayant fait une tentative de suicide, réduisant le risque de nouvelles tentatives de près de 80%. Le programme comprend seulement 3 à 4 séances dans l’environnement de vie habituel des personnes concernées et un suivi sur plusieurs années.

Le 10 septembre marque la journée mondiale de prévention du suicide, lancée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Association internationale pour la prévention du suicide (IASP). Le suicide représente l’un des plus gros problèmes de santé du monde, c’est pourquoi l’OMS a introduit cette journée. En effet, environ 1 million de personnes mettent fin à leurs jours chaque année, ce qui représente une personne toutes les 40 secondes (OMS, 2014).

Le 9 septembre, les Troubles du Spectre de l’Alcoolisation Fœtale (TSAF) seront au centre de l’attention. L’exposition prénatale à l’alcool peut provoquer de sévères dommages. La fondation Addiction Suisse s’engage pour mieux faire connaître ces troubles et pour que davantage de personnes concernées trouvent une aide appropriée. À l’occasion de la Journée mondiale, elle appelle à donner plus de visibilité aux TSAF et à partager ses posts en ligne.

La pandémie de COVID-19 a posé de grands défis à la société dans son ensemble et au système de santé en particulier. Les mesures prises pour protéger la santé des résidents et du personnel des établissements médico-sociaux (EMS) ont parfois été source de souffrance. La pandémie a en outre pesé sur la santé mentale de la population, en particulier celle des jeunes.

Recommandations pour les journalistes ainsi que les rédactrices et rédacteurs. En collaboration avec des personnes concernées, des journalistes, des spécialistes du domaine des addictions, des médecins, des spécialistes de la communication et des psychologues, le présent guide a été élaboré pour proposer des recommandations visant une couverture médiatique appropriée et non stigmatisante des personnes qui consomment des drogues.