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À l’occasion de la Journée mondiale de l’obésité 2022, Eurobesitas a créé une nouvelle vidéo sur la stigmatisation des personnes en surpoids. Cette vidéo explique comment ces personnes font face à la stigmatisation et apprennent à se défendre.

« Un meilleur traitement, des décisions politiques audacieuses, des actions concrètes et plus de respect. Nous pouvons tous travailler ensemble pour garantir à chacun une vie plus heureuse, plus saine et plus longue. » : tel sera le message de la Journée mondiale de l’obésité qui se tiendra le 4 mars 2022 et qui aura pour objectif de sensibiliser les gens à ce sujet. La campagne s’intitule « Tout le monde doit agir pour améliorer la compréhension, la prévention et le traitement de l’obésité. »

Les personnes souffrant d'obésité sont souvent stigmatisées. On leur reproche d'être en surpoids parce qu'ils feraient trop peu d'exercice et mangeraient trop. Mais l'obésité est une maladie chronique. Les personnes concernées doivent être traitées de manière appropriée. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l'obésité comme une maladie en 2008 déjà.

Plus d'un milliard de personnes sont atteintes d’obésité dans le monde ; en Suisse, 12% de la population est touchée. Cette maladie chronique complexe entraîne des restrictions physiques. Stigmatisées, les personnes concernées présentent souvent une maladie secondaire. Un traitement et un suivi complets sont requis. Des mesures préventives permettent d’adopter un mode de vie sain. Une activité physique suffisante, une alimentation équilibrée et un sommeil réparateur améliorent la qualité de vie.

Mandaté par l’OFSP, l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne a élaboré des recommandations et une proposition concrète pour l’introduction d’un programme thérapeutique destiné aux personnes obèses. Seule une approche intégrée et multiprofessionnelle permettra de réduire le nombre de cas en Suisse.

Des études internationales montrent une augmentation du surpoids et de l'obésité pendant la pandémie, en particulier chez les enfants et les adolescents. Les raisons possibles sont la perte d'activité physique due au lockdown, le stress et la situation économique tendue. Alors que 39 pour cent des personnes ont pris du poids, 35 pour cent en ont perdu, mais on en parle moins. Il est important de comprendre si ces évolutions sont passagères ou si elles ont un effet durable.

On ne compte plus les régimes censés prévenir le cancer, comme le régime cétogène, qui consiste à éliminer les aliments riches en glucides tels que le pain, les pâtes, les pommes de terre ou le sucre. D’autres préconisent une consommation élevée de céréales ou prônent une alimentation à base de jus et d’aliments crus exclusivement. L’effet « anti-cancer » de ces modes d’alimentation n’a pas pu être démontré scientifiquement.

Plusieurs études montrent qu’une importante consommation de fast-food, d’aliments ayant subi de fortes transformations et de boissons sucrées favorise la surcharge pondérale et augmente le risque de cancer.

Le surpoids augmente le risque des cancers de l’intestin, des reins, de l’œsophage, du pancréas, de la vésicule biliaire et chez les femmes, les cancers du sein, de l’endomètre et des ovaires. L’augmentation du risque de cancer est liée à différents mécanismes.

Le Code Européen contre le Cancer comporte 12 recommandations efficaces et scientifiquement fondées qui permettent à chacun de réduire son risque personnel de cancer de manière simple et ciblée, en fonction de sa situation actuelle.