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Lors de la pandémie Corona, les femmes et les hommes ont été malades du virus à des fréquences différentes. Les différences entre les sexes dans les facteurs de risque, les mécanismes de la maladie et les effets des médicaments sont aussi importantes au-delà de Corona. Comment ces différences se manifestent-elles concrètement en médecine et dans la recherche ? Comment faire progresser la médecine de genre ? Vera Regitz-Zagrosek discutera de ces questions et d'autres dans le BiblioTalk.

Homme ou femme ? La question est centrale pour la prévention, le diagnostic et la thérapie, mais elle n'est pas suffisamment posée dans la recherche. Pour que cela s'améliore, un changement de mentalité s'impose dans de nombreux domaines, à commencer par la recherche fondamentale. Les causes de la négligence des différences entre les sexes dans la recherche sont expliquées dans cet article du magazine suisse de la recherche Horizons.

Les femmes et les hommes diffèrent nettement en termes de santé et de maladie. Outre les différences de fréquence des maladies, on constate également des différences entre les sexes dans la perception des symptômes et dans l'utilisation des offres de soins. L'Institut allemand Robert Koch (RKI) consacre un site web à la santé des femmes. Il présente des données provenant d'Allemagne, des projets de recherche actuels et des informations de tiers.

Le portail sur la santé des femmes du centre fédéral allemand pour l'éducation à la santé (BZgA) informe sur les manifestations actuelles et met gratuitement à disposition des publications spécialisées et des brochures. Des thèmes dans le domaine de la santé des femmes tels que les douleurs chroniques du bas-ventre, l'ostéoporose, les maladies bénignes de l'utérus et bien d'autres sont abordés; intéressant pour toutes les femmes et tous les hommes !

L’obésité ne figure plus uniquement parmi les facteurs de risque pour les maladies non transmissibles. Il s’agit dorénavant d’une maladie chronique spécifique. Le rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) aborde l’augmentation de la prévalence, les causes et les conséquences de l’obésité. Par ailleurs, il formule des mesures permettant aux États membres de réduire les cas.

En Suisse, les personnes dont le revenu du ménage est plus modeste, les personnes de nationalité étrangère (ou nées à l'étranger) ainsi que les personnes souffrant de maladies chroniques (p. ex. obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires) renoncent particulièrement souvent aux prestations de santé. Ce renoncement peut également avoir un impact négatif sur la santé à long terme.

Pour la première fois, une étude de portée nationale s’intéresse à l’entraide autogérée en Suisse. Sur la base de relevés de données et d’entretiens avec des participant-e-s de groupes d’entraide et des professionnels, les auteur-e-s de la Haute école de Lucerne – Travail social et de l’Université de Lausanne dressent un tableau complet de l’entraide et tirent des conclusions sur la portée, l’utilité et les limites de l’entraide autogérée.

Le 21 mai 2022 sera la "Journée de l'entraide autogérée". Saviez-vous que les groupes d'entraide sont un élément important du système de santé ? Le projet "Compétence en matière de santé grâce aux hôpitaux favorables à l'entraide" encourage désormais dans toute la Suisse la collaboration entre l'entraide et les hôpitaux, au profit des patients et de leurs proches.

Les groupes d'entraide autogérée existent sur de nombreux thèmes et sous différentes formes : Des personnes ayant le même problème, une préoccupation commune ou se trouvant dans la même situation de vie se regroupent pour s'aider mutuellement. Les centres régionaux Info-entraide informent les personnes concernées et leurs proches sur l'entraide autogérée. Ils soutiennent, conseillent et accompagnent la création de groupes d'entraide communautaires sur différents thèmes.

Comment faire face à une maladie chronique, une addiction ou une crise existentielle ? L’entraide présente un potentiel énorme. Elle permet de regrouper des personnes qui traversent le même problème au sein de groupes, sur place ou par vidéo. Ces six dernières années, ces groupes ont connu une hausse de 14 % et les conseils dans des centres d’entraide régionaux ont augmenté de 51 %. L’entraide contribue ainsi grandement à renforcer les compétences d’autogestion.