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On ne compte plus les régimes censés prévenir le cancer, comme le régime cétogène, qui consiste à éliminer les aliments riches en glucides tels que le pain, les pâtes, les pommes de terre ou le sucre. D’autres préconisent une consommation élevée de céréales ou prônent une alimentation à base de jus et d’aliments crus exclusivement. L’effet « anti-cancer » de ces modes d’alimentation n’a pas pu être démontré scientifiquement.

Plusieurs études montrent qu’une importante consommation de fast-food, d’aliments ayant subi de fortes transformations et de boissons sucrées favorise la surcharge pondérale et augmente le risque de cancer.

Le corps a besoin d’une multitude de substances nutritives différentes pour être et rester en bonne santé. Les vitamines, les sels minéraux et les substances végétales secondaires sont des éléments vitaux qui fortifient l’organisme. Mais qu’en est-il des multiples préparations à base de vitamines et de sels minéraux censées nous protéger de diverses maladies, dont le cancer ?

S’il est connu que l’alcool peut provoquer des maladies du foie, on sait moins qu’il augmente sensiblement le risque de certains cancers.

Si la viande est une source importante de précieux nutriments, en particulier de protéines, de vitamines A, B1, B12, de niacine et de sels minéraux (fer, zinc), elle peut, lorsqu’elle est consommée en grande quantité, avoir des effets négatifs pour la santé et augmenter le risque de cancer.

Des études montrent qu’une alimentation essentiellement végétale contribue à réduire le risque de cancer. Les fruits et les légumes, les pommes de terre, les légumineuses, les céréales et les produits à base de céréales devraient par conséquent occuper la plus grande place sur votre assiette.

Le surpoids augmente le risque des cancers de l’intestin, des reins, de l’œsophage, du pancréas, de la vésicule biliaire et chez les femmes, les cancers du sein, de l’endomètre et des ovaires. L’augmentation du risque de cancer est liée à différents mécanismes.

La pandémie a aggravé la charge mondiale de morbidité déjà inacceptable due aux cancers des voies respiratoires et a mis en évidence des inégalités en matière de santé auxquelles il convient de remédier. La pandémie aurait pu être l’occasion de réduire les taux de tabagisme et de prendre les mesures nécessaires pour lutter contre le lien dangereux entre COVID-19, le tabagisme et le cancer. Il est temps d’agir, disent les auteurs d’un article publié dans le «Lancet».

A l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, le 4 février, la Ligue suisse contre le cancer met l'accent sur le facteur de risque « tabac ». Les fumeurs décèdent beaucoup plus souvent d'un cancer que les non-fumeurs. Le cancer du poumon est responsable de 29% de tous les décès attribués au tabac, les autres types de cancer de 16%. Le tabagisme est un facteur de risque clairement démontré pour 19 types de cancer.

Le Code Européen contre le Cancer comporte 12 recommandations efficaces et scientifiquement fondées qui permettent à chacun de réduire son risque personnel de cancer de manière simple et ciblée, en fonction de sa situation actuelle.