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En 2022, 31% des personnes de 15 ans ou plus vivant en Suisse étaient en surpoids et 12% étaient obèses. La proportion de personnes présentant ces affections variait toutefois selon le groupe de po-pulation. Les hommes étaient par exemple davantage touchés que les femmes. Les personnes obèses ou en surpoids souffraient plus fréquemment de maladies chroniques que les personnes de poids normal. L'obésité allait en outre plus souvent de pair avec des symptômes sévères de dépression.

Depuis 1990, le nombre de personnes atteintes de diabète a plus que quadruplé, passant de 200 millions à plus de 800 millions, surtout dans les pays à faible revenu. L'accès au traitement reste limité. En 2022, environ 450 millions d'adultes de 30 ans et plus étaient non traités, dont 90 % dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. L'obésité, une alimentation malsaine et le manque d'activité physique en sont les causes. L'OMS appelle à la prévention et à des systèmes de santé solides.

Une étude a examiné comment l'activité physique peut influencer le risque de huit maladies liées à l'âge. Les données de l'étude CARDIA et la randomisation mendélienne montrent que l'exercice régulier peut réduire de manière significative le risque de maladies telles que les coronaropathies, le diabète et la maladie d'Alzheimer. Les résultats soulignent l'importance d'un mode de vie actif pour promouvoir la santé des personnes âgées et prévenir les maladies liées à l'âge.

Thèmes et objets MNT/Addictions Session d'automne

Tous les mécanismes de notre corps dépendent du sommeil. Très répandus, les troubles du sommeil vont de pair avec de nombreuses maladies, telles que la dépression ou les addictions. Une meilleure sensibilisation, un dépistage systématique dans les hôpitaux et des professionnels mieux formés pourraient aider bon nombre de personnes touchées, comme nous l’explique ici Albrecht Vorster, chercheur en sommeil. Son conseil pour bien dormir : des horaires réguliers et suffisamment de lumière du jour.

Le cancer, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les addictions réduisent la qualité de vie tout en générant des souffrances et des coûts de santé élevés. La prévention de ces maladies est essentielle pour permettre à davantage de personnes en Suisse de rester en bonne santé ou de bénéficier d’une qualité de vie élevée en dépit d’une maladie. C’est pourquoi, lors de sa séance du 21 août 2024, le Conseil fédéral a prolongé jusqu’en 2028 les stratégies nationales MNT et Addictions.

Les objectifs d’impact de la stratégie MNT constituent le point de départ du plan de mesures. Ils restent pertinents et actuels. Afin de concevoir le plan en fonction des objectifs, les organes responsables de la stratégie (OFSP, CDS et PSCH) ont fixé trois priorités : la santé psychique, la consommation de tabac et le surpoids/l’obésité.

Les stratégies MNT et Addictions ont fait l’objet d’une évaluation commune de 2022 à 2024. Il en est ressorti les cinq recommandations suivantes : poursuivre les stratégies pendant une phase de transition limitée dans le temps et élaborer parallèlement une solution subséquente, se conformer aux objectifs généraux et créer un cadre d’orientation, assurer le dialogue, fixer des priorités contraignantes et adapter le cadre légal.

L’allaitement est la forme d’alimentation optimale et la prévention primaire au début de la vie. Il a de nombreux effets prouvés sur la santé chez l’enfant et la mère. Les effets de l’allaitement sur la santé de l’enfant et de la mère ont également un impact sur les coûts de la santé publique, ce qui est important pour l’ensemble de la société. La protection et la promotion de l’allaitement maternel répondent à la stratégie globale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cette revue systématique examine le lien entre les aliments transformés et les effets sur l'état de santé. Parmi les 45 études identifiées, 13 études ont trouvé une relation directe dose-effet. Au total, il y avait un lien direct entre les aliments transformés et 32 paramètres de santé, une consommation élevée d'aliments transformés indiquant un risque plus élevé, par exemple, de maladies cardiométaboliques et mentales, ainsi qu'une mortalité plus élevée.