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Thèmes et objets MNT/Addictions Session d'hiver 2022

Le diabète gestationnel peut avoir des conséquences importantes sur la santé de la mère et de l'enfant, même à long terme. Plus de 35% des femmes concernées développent un diabète de type 2 au cours des dix premières années suivant l'accouchement, ce qui aussi augmente leur risque de maladies cardiaques et d'attaques cérébrales. Il est donc important de faire contrôler les valeurs même après l'accouchement. En outre, il est utile de faire plus d'exercice et de modifier son alimentation.

Le nombre de diabétiques augmente rapidement dans le monde entier, en particulier dans les pays à revenus faibles et moyens, où l'on enregistre également le plus grand nombre de décès liés au diabète. Les facteurs socio-économiques déterminent si les malades peuvent se permettre une alimentation saine, s'ils ont accès au diagnostic et aux soins et s'ils suivent le traitement. La Tanzanie et la Guinée prennent des mesures pour réduire la prévalence du diabète et d'autres maladies chroniques.

En Suisse, quelque 500 000 personnes sont diabétiques. Dans le monde, ce chiffre s’élève à environ 425 millions. Entre 2021 et 2023, la Journée mondiale du diabète est placée sous le thème de l’accès aux soins. Il s’agit de rappeler que les personnes diabétiques n’ont de loin pas toutes accès au traitement dont elles ont besoin. Or, cet accès est essentiel, car il permet de prendre les mesures préventives appropriées et d’éviter de nombreuses complications et comorbidités.

Près d'un quart des personnes atteintes de diabète souffrent d'une humeur dépressive. Diabète et dépression est une combinaison risquée, car la dépression ne réduit pas seulement la qualité de vie. Elle contribue également à un moins bon contrôle du diabète et augmente ainsi le risque de complications tardives. Dans cet épisode de podcast de diabètesuisse, une personne concernée ainsi que des spécialistes prennent la parole.

Dans le monde, les diabétiques n’ont pas tous accès aux traitements dont ils ont besoin, loin s’en faut. Le professeur émérite Dr. med. Peter Diem, président de diabètesuisse, raconte dans une interview où en est la prise en charge en Suisse et quels sont les grands défis à relever.

Prévenir le diabète et en mieux informer la population est l'objectif d'une stratégie publiée par la Bundeszentrale für gesundheitliche Aufklärung (BZgA). A cet effet, les compétences de tous les acteurs actifs dans ce domaine doivent être réunies dans un réseau de coopération. Il est prévu d'élaborer des offres communes d'éducation et d'information, de formuler des objectifs mesurables pour la gestion du diabète ainsi que de développer et de mettre en œuvre des mesures de prévention.

95% des diabétiques s'occupent eux-mêmes de leurs soins. Ils doivent donc comprendre leur maladie, savoir comment la gérer et maintenir leurs connaissances à jour. C'est pourquoi, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète 2022, la Fédération internationale du diabète (FID) a lancé une nouvelle plateforme en ligne qui propose des cours interactifs gratuits pour aider les personnes atteintes de diabète et celles qui les soignent à comprendre et à gérer leur maladie.

Les maladies microvasculaires sont de plus en plus fréquentes chez les diabétiques du monde entier. Les stratégies de prévention devraient se concentrer sur un contrôle strict des facteurs de risque cardiovasculaire modifiables, en mettant l'accent sur le contrôle individuel de la glycémie. Une sensibilisation et une éducation accrues, un dépistage pragmatique et peu coûteux ainsi que des soins spécialisés abordables sont également des mesures importantes.

La gestion d'une maladie chronique peut être très stressante et affecter la santé mentale. Les diabétiques ont 2 à 3 fois plus de risques de souffrir d'une dépression que les non-diabétiques. Les maladies psychiques peuvent conduire les personnes concernées à prendre de mauvaises habitudes, à ne plus contrôler leur glycémie et même à manquer des rendez-vous chez le médecin.