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Une personne sur six vivant en Suisse est âgée de plus de 65 ans. À cet âge, on doit souvent prendre différents médicaments. Il faut cependant tenir compte du fait qu’en prenant simultanément plusieurs médicaments en combinaison avec de l’alcool, on s’expose à des interactions en partie peu connues. L’analyse de la littérature spécialisée a permis d’établir un aperçu des formes problématiques de polymédication en lien avec l’alcool.

Des comportements malsains à un jeune âge peuvent perdurer et entraîner des répercussions sur la santé bien au-delà de l'enfance. Le surpoids et notamment l'obésité sont des facteurs de risque des maladies non transmissibles (MNT) comme les maladies cardiovasculaires, le diabète sucré de type 2 et certains cancers. C’est pourquoi l'indice de masse corporelle (IMC) est une information importante pour la santé des enfants et des adolescents.

L’étude « Environnement propice à l’activité physique en Suisse – good practice et facteurs de succès » illustre par des exemples la diversité des approches et des procédures adoptées pour instaurer des conditions qui favorisent la mobilité physique active et d’autres formes d’exercice physique en aménageant les espaces publics. Elle aborde une série de facteurs de succès qu’il convient d’intégrer à de futurs projets.

Les produits contenant du cannabis CBD sont en vente depuis 2016, dans un nombre croissant de points de vente.

Les échanges de nouvelles substances psychoactives (NPS) qui ont lieu depuis une bonne dizaine d’années ont soulevé la question du rôle d’Internet dans le commerce de la drogue. Si l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) a identifié plus de 200 sites proposant des NSP en 2011, ce nombre avait déjà augmenté à 651 deux ans plus tard.

Depuis 2011, l’usage de médicaments psychoactifs, tels qu’antidouleurs puissants, somnifères et tranquillisants, ne cesse d’augmenter en Suisse. Le rapport « Prise de médicaments psychoactifs en Suisse en 2016 » présente une synthèse des résultats fournis par l’enquête la plus récente du monitorage suisse des addictions en la matière et décrit la tendance observée dans ce domaine au cours des cinq dernières années.

Le surpoids est un facteur de risque important pour un grand nombre de maladies non transmissibles telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète et différentes sortes de cancer. Selon le MRMT de 2015, plus d’un résident suisse sur trois est en surpoids à partir de six ans, et presque un sur dix est obèse.

Alcool et médicaments ne font pas bon ménage. Cette combinaison peut, entre autres, entraîner des lésions au niveau du foie et de la muqueuse gastrique, et peut également induire une forte somnolence et un affaiblissement général ce qui augmente le risque d’accident. Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables en ce qui concerne les risques accrus de chute. Une consommation modérée d’alcool et/ou de médicaments et une intervention précoce peuvent limiter ces risques.

Les addictions et les comportements à risque sont des phénomènes de société. Ils sont influencés par la personne, sa capacité à agir sur le monde qui l’entoure et par le cadre sociétal. Les addictions ont de lourdes conséquences pour les personnes concernées et leur entourage et engendrent des coûts élevés pour la société. De plus, la consommation excessive de substances psychoactives est souvent à l’origine d’accidents et d’actes de violence.

Dans le cadre de la Stratégie globale Santé2020, qui détermine l’agenda de la politique sanitaire, le Conseil fédéral a décidé, en janvier 2013, de renforcer la promotion de la santé ainsi que la prévention des maladies. Au mois de juin 2014, il a ainsi chargé le Département fédéral de l’Intérieur (Office fédéral de la santé publique) d’élaborer avec ses partenaires une Stratégie nationale Addictions pour l’automne 2015, puis le plan de mesures correspondant jusqu’en 2016.