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La prévention doit continuer, même après le diagnostic. Une bonne hygiène de vie aide également les personnes atteintes d’Alzheimer ou de maladies apparentées à ralentir l’évolution de la maladie et à éviter les complications.

Rencontrer amis et famille, discuter et participer activement à la vie sociale sont autant d’activités qui ont un effet positif sur le bien-être et les performances intellectuelles. Les personnes qui sont socialement actives et qui se sentent partie intégrante de la société restent mentalement en forme plus longtemps et sont moins susceptibles de souffrir de dépression.

Une alimentation saine et équilibrée a des répercussions positives sur notre santé et fournit des nutriments essentiels au cerveau. Cela réduit le risque de développer la maladie d’Alzheimer ou d’autres formes de démence. De plus, des habitudes alimentaires saines permettent de prévenir les problèmes de santé tels que l’hypertension, le diabète ou l’obésité, qui favorisent à leur tour notamment le risque de développer la démence d’origine vasculaire.

Faire régulièrement de l’exercice est important pour la santé physique et contribue aussi à entretenir la forme mentale. Le mouvement favorise l’irrigation sanguine et l’approvisionnement en oxygène du cerveau : cela aide à réduire l’embonpoint, mais protège aussi contre les maladies cardio-vasculaires et les accidents vasculaires cérébraux, deux facteurs qui augmentent le risque de développer une forme de démence d’origine vasculaire.

Notre cerveau possède la faculté de se développer, même à un âge avancé : entreprendre des activités intellectuelles stimulantes ou apprendre de nouvelles choses favorise la multiplication des liaisons entre les neurones ou renforce les liaisons existantes. Cela contribue à stabiliser, voire à augmenter la réserve cognitive.

À ce jour, la maladie d’Alzheimer et les autres formes de démence sont incurables. En tant que maladies chroniques, elles ont une évolution progressive. C’est pourquoi la prévention est très importante. Prévenir ces maladies poursuit plusieurs objectifs. Adopter une bonne hygiène de vie et traiter les problèmes de santé existants permet de réduire le risque. D’autres mesures permettent de retarder la progression d’une maladie déjà déclarée et d’éviter certaines complications comme la malnutrition.

Est-il possible de prévenir Alzheimer ? Peut-on ralentir l’évolution de la maladie ? Et qu’entend-on par prévention ?

Lors du cycle de soutien 2024 seuls les projets portants sur le thème spécifique «Amélioration de la prise en charge de la démence dans un parcours de santé » sont recherchés. Les institutions intéressées sont invitées à soumettre leurs demandes de projet jusqu’au 19 janvier 2024. Les principales informations se trouvent dans le document Call for proposals 2024.

Étendre si possible l’offre de réduction des risques à toutes les formes d’addiction est un objectif de la stratégie nationale Addictions 2017-2024. Dans le domaine du tabagisme, une telle démarche fait l’objet de débats entre les différents acteurs de la prévention et de la santé publique d’autant plus que cette notion est mobilisée par l’industrie du tabac comme argument marketing.

Chaque année, Alzheimer Suisse publie les nouveaux chiffres de prévalence à l’occasion de la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. À l’heure actuelle en Suisse, quelque 153 000 personnes sont atteintes d’Alzheimer ou de maladies apparentées. On estime que le nombre de personnes touchées atteindra 315 400 personnes d’ici à 2050 dans notre pays. Ces maladies restent pour l’heure incurables. Il est donc crucial de miser sur la prévention.