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En accord avec l’actuel centre de la stratégie, la conférence des parties-prenantes de la Stratégie nationale Addictions et Rencontre du Réseau Santé Psychique Suisse s’est intéressée à la santé des enfants et des adolescents. Les exposés s’intitulaient « La base structurelle de l’ego dans les dépendances et autres maladies psychiques »,« Les défis actuels dans la prise en charge des jeunes durant la pandémie de COVID-19 » et « Quand le monde virtuel enferme les jeunes dans la cyber-addiction ».

La Commission fédérale pour les questions liées aux addictions et à la prévention des maladies non transmissibles (CFANT) suit les débats qui ont lieu au Parlement concernant le projet de loi sur les produits du tabac avec une grande préoccupation.

La professeure Meichun Mohler-Kuo présente son étude sur les conséquences du COVID-19 pour la santé psychique des enfants et des adolescents à l’occasion de la conférence des parties prenantes de la Stratégie nationale Addictions, le 16 septembre 2021. Nous lui avons posé quelques questions sur les résultats de l’étude.

Renanto Poespodihardjo est psychologue en chef au centre de traitement stationnaire et ambulatoire des addictions des cliniques psychiatriques universitaires de Bâle. Dans l’entretien avec spectra, il explique ce qu’est le trouble du jeu vidéo, pathologie figurant depuis 2019 dans la CIM-11. Il évoque aussi les mondes numériques parallèles dans lesquels se perdent certains enfants et adolescents, l’aide apportée par les personnes de référence et l’impact de la pandémie de COVID-19.

Du 3 au 5 octobre, la première réunion virtuelle mondiale sur les compétences en matière de santé aurait lieu. La conférence visait à réunir des personnes de pays du monde entier pour créer des réseaux et partager des idées sur la promotion des compétences en matière de santé. Avec pour thème "Les compétences en Santé pour tous", le sommet vise à mettre l'accent sur l'importance des compétences en Santé pour l'équité et le développement durable.

Comment les personnes touchées par une problématique d’addiction habitent-elles, vivent-elles et travaillent-elles ? Quel est l’état de leur santé psychique ? Une prévention efficace des addictions doit connaître ces facteurs. Une étude mandatée par l’OFSP, fournit des données sur la situation sociale des personnes atteintes d’addiction. Vous trouverez ci-après l’étude avec la fiche d’information y relative, le communiqué de presse d’Addiction Suisse et un entretien avec l’auteur.

Par rapport à la population générale, les personnes en traitement pour un problème d’addiction sont jusqu’à six fois plus nombreuses à être en recherche d’emploi et jusqu’à vingt fois plus nombreuses à se trouver dans une situation de logement instable. Une nouvelle étude d’Addiction Suisse montre par ailleurs que la situation sociale des personnes qui ont entamé un traitement en raison de leur usage de substances psychotropes ou de jeux de hasard s’est nettement péjorée en l’espace de dix ans.

L'etude analyse la situation sociale des personnes suivant un traitement ambulatoire ou stationnaire pour une problématique d’addiction. Il en ressort que ces personnes ont très souvent un faible niveau de formation, qu' elles ont plus de risques de vivre en situation de logement instable et d’emploi précaire. Ça semble également avoir des conséquences sur la santé psychique : par rapport à la population générale, elles sont environ deux fois plus nombreuses à avoir une faible estime de soi.

Florian Labhart est l'un des auteurs de la nouvelle étude intitulée « Social situation of people affected by addiction ». Dans cet entretien, il aborde les objectifs et les conditions-cadres de l'étude, ainsi que de ses résultats. Il qualifie d'alarmante l'évolution de la situation sociale des personnes touchées par les addictions entre 2007 et 2017.

L’OFSP a mandaté le bureau d’étude et de conseil INFRAS pour analyser la situation actuelle sur l’état de la mise en œuvre du plan d’action national pour la prévention du suicide. Le rapport révèle que des progrès ont été réalisés, notamment en prévention primaire. Il montre également qu’il reste grandement nécessaire d’agir – notamment en ce qui concerne l’accès aux moyens et aux méthodes de suicide, le suivi des personnes ayant perdu un proche ainsi que dans la recherche et les données.